Les églises

La commune de Caupenne d’Armagnac compte trois églises :

L’ÉGLISE SAINT-MARTIN AU VILLAGE DU XIXème Siècle

L’ÉGLISE SAINT-JACQUES À CANTIRAN

L’EGLISE SAINT-PIERRE À ESPAGNET
L’église Saint Pierre d’Espagnet est située sur la commune de Caupenne d’Armagnac.
Le 23 janvier 1946, l’église a été inscrite comme monument historique au titre du portail nord qui date du 12e siècle. Périodes de construction: 2 différentes époques marquent l’histoire du lieu.(12e siècle et 1ère moitié 12e siècle).
L’église est propriété de la commune.

« L’église Saint-Pierre d’Espagnet est sans conteste la plus remarquable des trois églises de la commune. C’est une église romane, en pierre de taille, du moins pour la plus grande partie, car le côté sud-est bâti en partie en petit appareil très régulier à la base et partie en terre crue. Magnifique clocher-tour quadrangulaire en pierres de taille, s’appuyant sur des contreforts, à l’extrémité sud-est de la nef rectangulaire avec chevet semi-circulaire. La nef a été beaucoup plus haute autrefois et voûtée, car on voit les traces de l’ancienne toiture très pentue sur le côté ouest du clocher. Cette voûte a été détruite durant les guerres de religion.

A VOIR :

– le portail en plein cintre et ses deux chapiteaux (sacrifice d’Issac à gauche et animaux fantastiques à droite),

– le devant d’autel en cuir de Cordoue où est repris un des motifs des chapiteaux du portail : oiseau se lissant les plumes,

– peintures naïves sur l’autel

– un sarcophage paléo-chrétien du IVe– Ve s, placé dans l’entrée, en marbre blanc, (classé le 13.03.1941) où reposèrent les restes d’Annesance de Toujouse, assasiné en 1327, est abondamment décoré : un bas-relief représentant Adam et Eve orne la façade ainsi qu’un chrisme. Les figures sculptées sur les côtés sont plus difficiles à identifier.

– un sarcophage plus récent, du XIVe s, à gauche de l’entrée de l’église, en pierre et décoré seulement d’une croix. Il aurait abrité le corps d’un compagnon du prélat assassiné.

L’église s’ouvre par une porte de la première moitié du 12e siècle, beau spécimen des portes des édifices romans du sud-ouest. La porte se compose de deux colonnes posées en délit sous le premier arc d’archivolte avec chapiteaux historiés reposant sur des socles moulurés. Les tailloirs de ces chapiteaux sont sculptés et se poursuivent de part et d’autre, formant bandeau à la naissance et de la largeur de l’archivolte. Archivolte moulurée avec cordons sculptés et boutons. La baie primitive a été bouchée au nu du premier arc, faisant disparaître les tableaux des piédroits et le corbeau recevant le premier arc. Une porte fermée par un arc en tiers point a été ménagée dans le bouchement de cette baie.